Dans L’armoire aux menteries, Rodrigue
Paré raconte la descente aux enfers d’Émile, dans le milieu de la cocaïne et de l’alcool. Un récit où alternent les essais sincères pour s’en sortir et le goût, plus fort que tout, de s’y laisser couler jusqu’à en mourir. Plusieurs années plus tard, il décide de raconter l’histoire bouleversante de celui qui a bien failli y laisser sa peau.
Pourquoi publier un tel ouvrage? Premièrement, pour
ses indéniables qualités littéraires. Car une fois le livre
ouvert et la lecture commencée, impossible de s’en
arracher, tellement l’auteur réussit à nous tenir en
haleine et à maintenir notre intérêt, non sans nous
interpeller et soumettre à rude épreuve nos sensibilités.
Deuxièmement, parce que ce récit, sans être
moralisateur, nous montre qu’il est possible de se sortir de
la dépendance à la cocaïne et de toutes les autres dépendances,
grâce au meilleur remède qui soit, l’amitié et la solidarité.
Comme l’affirme Jean Lapointe, dans la préface : » Décrire cette souffrance
indescriptible de l’alcoolique ou du toxicomane relève de la haute voltige.
Rodrigue nous y plonge avec une lucidité et une précision dignes de l’exploit.
L’histoire vécue que contient ce bouquin se déroule devant nos yeux comme s’il
s’agissait d’un film dramatique. Dès les premières pages, on veut savoir. […]
L’alcoolisme et la toxicomanie sont de terribles maladies, et à ceux et celles qui
en doutent encore, je fais la suggestion de lire L’armoire aux menteries. »